La danse est une cage où l’on apprend l’oiseau – Extrait de la chanson de Claude Nougaro, La danse.
La danse est une cage où l’on apprend l’oiseau – Extrait de la chanson de Claude Nougaro, La danse.
En séance, le patient invente un objet éphémère en passant par l’imaginaire, l’art-thérapeute l’a invité à créer ce qu’il a imaginé. Afin de représenter, le patient enveloppe sa trace dans la force du symbolique, avec les mots et les images qui comptent pour lui. Il se confrontera au manque de manière à représenter, le réel éveille le sujet.
C’est le travail de l’art-thérapeute de proposer de soutenir la distinction du plan imaginaire de celui du réel. Sa fonction est d’assouplir l’imaginaire, source de souffrance qui se situe dans la comparaison, afin de restaurer le symbolique qui se trouve du coté des opposés et renvoie à la différentiation.
Références :
Dor Joël – Introduction à la lecture de Lacan – Denoël 2002.
Royol Jean-Pierre – Art-thérapie – Au fil de l’éphémère – Dorval Editions 2013.
Ces images d’Olivier Stein, nous font percevoir un autre regard sur le personnage de Lola Valérie Stein… à découvrir.
« Elle ne parla que pour dire qu’il lui était impossible d’exprimer combien c’était ennuyeux et long d’être Lol V. Stein. »
À propos de Marilyn Lol
« Nous mettrons ici le même écart entre « être dupe » et « se faire la dupe » qu’il y a entre l’objet du fantasme d’un homme et accepter de s’en faire l’objet cause du désir. Cet écart est celui de l’accés à une place de semblant. Se faire l’objet du fantasme masculin conduit une femme à cette relation de « ravage » qui caractérise aussi bien la relation mère-fille quand, enfant, elle se fait objet du désir « pervers » de la mère. Tandis qu’accepter de se faire l’objet cause du désir pour un homme, accepter de se prêtre à la perversion masculine, souligne l’accès à une place de semblant. Adopter cette place est une façon pour une femme de se faire la dupe du choix de l’inconscient. »
Extrait de texte de M-F De Munck, Le croyant et la dupe.
Références :
Marguerite Duras – Le Ravissement de Lol V. Stein – Folio – Éditions Galimard 1964.
Le blog d’Olivier Steiner
A découvrir…
Le travail de Bobby Neel Adams dans la série Family Tree (arbre généalogique). Le photographe vient superposer les portraits de deux membres d’une même famille (père-fils, mère-fille, voire père-fille, mère-fils) de façon à mettre en exergue l’hérédité physiologique. Le résultat est des plus saisissant et me fait penser à l’identification (se reconnaître comme dans un miroir) et à la projection (faire endosser ses sentiments) sur L’Autre.
Cette image d’une oeuvre d’Alexander Apóstol, m’interroge beaucoup.
Et vous ?
Les mots qu’on ne veut pas laisser échapper, ceux qu’on veut laisser échapper et qui ne sortent pas… Les mots des autres, et les nôtres. Les mots qu’on ne veut pas avaler, et ceux qu’on ne peut pas avaler …
Le personnage a la bouche masquée, est ce pour ne pas avaler ou pour ne pas vomir ses mots ?
Le mystère inconscient de la soupe des mots.