Ce colloque m’a confrontée aux différentes façons de penser l’art-thérapie. J’ai pu entendre les différences de pratiques qui se situent dans un clivage, soit la pratique donne une croyance dans la production d’un objet artistique, soit la pratique est éclairée par les vertus de la rencontre où l’objet n’est qu’un prétexte.
J’ai pu, comprendre l’importance de bien dire et justifier notre métier et de situer notre place dans le champ du soin à la personne. Cette expérience invite à mieux dire notre pratique, à prendre position, à faire notre chemin dans la singularité.
De nombreuses conférences étaient centrée sur le choix d’un artiste et l’interprétation de leur oeuvre, ceci afin de mieux comprendre les processus psychiques en cours de création.
Cependant, je m’interroge parce que le patient en séance d’art-thérapie n’est pas en position d’artiste créateur d’une oeuvre. Aussi une interprétation d’œuvre ne peut être que subjective, même rendue par l’artiste lui-même, elle ne nous parlera de lui et seulement de l’instant où il a crée, à un moment précis.
Entretien avec Pierre Soulages
«J’ai toujours dit que c’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche » Pierre Soulages