« je fréquente régulièrement des profils que je qualifie sciemment d’atypiques. Qu’ils soient identifiés par un tiers comme « surdoués », « précoces », « à haut potentiels », « Asperger », « bipolaires », « introvertis », ces individus ont en commun la souffrance d’être marginalisés parce qu’ils ne correspondent pas au format en vigueur. Quelque chose dans leur état d’être perturbe leur entourage par son caractère inhabituel, réveillant une peur de l’inconnu qui bientôt devient rejet défensif. Alors ces cygnes égarés au milieu des canards cherchent, pour se soulager, l’étiquette qui justifierait ce qu’ils vivent comme leur défaut de fabrication.» Muriel ROJAS
Generation-tao-blog.com